L’idée

Chaque année, les papillons monarques parcourent les 5 000 km qui séparent le Mexique du Canada pour leur migration. L’ensemencement d’asclépiade vise à contribuer à la survie de cette espèce qui subit un déclin alarmant. Il s’agit de la seule plante hôte sur laquelle les femelles pondent leurs œufs. Autrefois, l’asclépiade était abondante dans les champs. Dans le but de créer un oasis pour les monarques, une ancienne cellule du L.E.T. a été ensemencée.

Le projet éducatif

Les semences d’asclépiade ont été préparées par des élèves dans le cadre d’une présentation scolaire. Ces derniers ont pu en apprendre davantage sur le cycle de vie de cette plante, ainsi que sur l’insecte ayant coévolué avec elle : le papillon monarque. De plus, les utilisations industrielles de la fibre d’asclépiade et son emploi sécuritaire en cuisine ont été présentées. Certaines propriétés physiques des pappus (soie) ont fait l’objet de démonstrations sur place.

La réalisation

Un dispositif expérimental de 2 500 mètres carrés a été ensemencé au printemps 2019. Un suivi réalisé à l’été 2020 a permis d’évaluer la tolérance de l’asclépiade à la compétition herbacée. Les résultats sont si prometteurs que la culture écologique d’asclépiade sera étendue sur un hectare (10 000 mètres carrés) en 2021, ailleurs sur le toit d’une ancienne cellule du L.E.T.